Nos émotions (deuxième partie)

Cet article fait suite à un premier article « Nos émotions (première partie) ».

Qui n’a jamais été confronté à une colère inexpliquée de son enfant ?

Par exemple, vous récupérez votre bambin à l’école, prenez le goûter, enchaînez les devoirs, puis vous avez le malheur de lui demander de ranger son cartable qu’il a laissé traîner, et là… c’est la colère ! Pourtant, vous lui demandez tous les soirs de ranger son cartable. Pourquoi, ce soir, cela a-t-il provoqué une crise ?

Je vous apporte la réponse dans une vidéo (cf. Danie Beaulieu, l’éponge).

https://www.facebook.com/cedrine.orthopedagogue.5/videos/129625525292156/?t=0

Nos enfants vivent beaucoup d’émotions dans la journée. Ils « gonflent » leur éponge petit à petit et lorsque celle-ci est pleine, elle « déborde ». Ils contiennent un maximum leurs émotions et ne les laissent déborder que lorsqu’ils sont en « sécurité affective », c’est à dire… à la maison.

Lorsque votre enfant fait preuve d’un tel comportement, il expose sa « vulnérabilité » et c’est une grande marque de confiance. Alors oui, ce n’est pas toujours facile de le voir comme ça, je l’avoue, mais, le comprendre, c’est déjà un premier pas 😉

Comment gérer la colère de son enfant ?

Lorsque votre enfant se met en colère, il est dans son « cerveau reptilien », il doit donc se « reconnecter » à son néocortex. Tenter de le raisonner à ce moment-là ne sert à rien, il n’a pas accès à la partie du cerveau qui le lui permet !

Alors que faire ?

Pour les petits, prenez votre enfant dans les bras, s’il ne se débat pas. Les enfants sont souvent surpris de ce geste de tendresse mais, par cette étreinte, vous leur apportez une sécurité physique, accueillez leurs émotions et les accompagnez. Parfois, les cris se transforment ainsi en larmes…

Pour les plus grands, je vous propose ici plusieurs ressources avec des suggestions de retour au calme :

Dans un second temps, vous pourrez dialoguer avec votre enfant pour rechercher quelle émotion est à l’origine de la colère et quelles sont les raisons qui ont engendré cette forte émotion. Surtout, ne l’assaillez pas de questions et mettez beaucoup de silences. Même s’il ne parle pas, laissez-lui cet espace de silence pour l’inciter à le faire.

Et en orthopédagogie ?

Les élèves ont bien souvent des peurs ou des appréhensions face à l’apprentissage, dues à leur « passif » d’élève. Ils ont également des doutes sur leurs compétences. Leur image d’élève est « abîmée ». Nous intervenons alors sur ces blocages, afin de leur apprendre à « réguler leurs émotions », reprendre confiance en eux et faire tomber leurs blocages qui les empêchent d’être en réussite scolaire.

J’espère que ces conseils vous auront aidé. Si vous avez des questions ou souhaitez une prise en charge de votre enfant, n’hésitez pas à me contacter.

À bientôt.

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