« Faites en sorte que l’enfant que vous étiez n’ait pas à rougir de l’adulte que vous êtes aujourd’hui. »
— Jesùs Hermida
Élève passable du primaire jusqu’à la fin du collège, j’ai fait le désarrois de mes parents et de bon nombre d’enseignants pendant des années. Avec mon étiquette « d’élève tellement capable mais si peu engagée », j’ai franchi les classes jusqu’au lycée en pensant que je n’étais pas faite pour les études.
C’est au lycée que j’ai fait deux grandes découvertes :
- Je pouvais trouver du plaisir à travailler et me sentir compétente dans certaines matières, et donc réussir (« Ah, pas si mauvaise que ça, la fille ? »).
- Je réussissais dans les matières dans lesquelles la pédagogie d’un professeur était au service de la réussite de ses élèves ; il savait glisser ici et là quelques mots encourageants, bienveillants (« Oh ! Il m’a dit « c’est très bien » »).
De ce nouveau rapport à l’apprentissage est née l’envie de travailler, de poursuivre des études pour passer de l’autre côté du bureau. Je souhaitais avant tout être l’enseignante qui allait aider les élèves qui, comme moi, n’avaient pas le goût de l’école, le plaisir d’apprendre et étaient en difficulté scolaire parce que les apprentissages ne faisaient pas sens.
Pendant 20 ans, dans mes classes, de la petite section au CM2, j’ai vu passer bon nombre d’élèves en difficultés. J’ai toujours essayé de les aider, de trouver ce qui les empêchait de progresser, de comprendre, de s’engager, de réussir…
Très tôt dans ma carrière, j’ai été sensible aux élèves à profils atypiques : élèves à haut potentiel, dys et TDA/H. J’ai cherché et imaginé des outils de remédiation, de régulation… J’ai accompagné autant que possible avec bienveillance et renforcement positif mais je me suis rapidement aperçue que, pour certains élèves, mon aide, noyée au milieu du groupe classe, n’était pas suffisante et qu’un accompagnement individualisé était nécessaire. Mais vers qui les orienter, alors ?
À défaut d’en trouver la réponse, j’ai cherché à me former aux profils atypiques, à trouver d’autres approches pédagogiques. Et c’est au détour d’une conférence québécoise que j’ai découvert le métier d’orthopédagogue : ce fût une véritable révélation ! Me former à l’orthopédagogie puis devenir orthopédagogue m’est alors apparu comme une évidence.
J’ai suivi pendant deux ans la formation d’orthopédagogue de l’école française d’orthopédagogie (EFO), et ai ainsi pu acquérir toutes les compétences nécessaires à l’accompagnement individualisé des élèves en difficultés.
J’ai par ailleurs continué à me former :
- en gestion mentale,
- à la remédiation par le jeu,
- la méthode Barkley,
- à l’écoute active,
- à la pensée visuelle,
- à la méthode Reflecto pour la remédiation des fonctions exécutives,
- aux élèves TDA/H et Haut potentiel via l’Université du Québec,
- et bientôt à la… LEGO® Thérapie 😉
J’ai toujours à cœur d’acquérir de nouvelles compétences afin de les mettre au service de la réussite mes élèves.
En effet, je constate chaque jour que lorsqu’un élève est en difficulté, il perd peu à peu confiance en ses capacités, le travail devient source d’anxiété, son estime de lui est altérée par un déséquilibre entre les efforts fournis et les résultats, le découragement s’installe, la motivation diminue chaque jour, bien souvent des conflits familiaux apparaissent. C’est pourquoi j’ai imaginé l’acronyme « R⋅É⋅A⋅G⋅I⋅R », car nous ne pouvons pas rester passifs face à la souffrance que peuvent engendrer les difficultés d’apprentissage :
- R⋅emédiation des
- É⋅lèves en difficulté d’
- A⋅pprentissage avec
- G⋅uidance de leurs
- I⋅ntelligences au service de leur
- R⋅éussite
Si vous avez décidé de RÉAGIR pour remédier à vos difficultés ou celles de votre enfant, faire que l’apprentissage (re)devienne une source de plaisir et vous/lui permette de réussir dans vos/ses projets, alors contactez-moi !

de te parler mais de te conduire. »
— Antoine de Saint-Exupéry